Un exercice inapproprié immédiatement après l'accouchement peut provoquer une incontinence

Les muscles qui souffrent le plus lors de l'accouchement vaginal sont ceux qui forment le plancher pelvien, c'est-à-dire le groupe de muscles (périnée) limités par les fesses, les cuisses et le pelvis, qui soutiennent l'ensemble du bas-ventre (vessie). , utérus et intestin inférieur).

L’incontinence urinaire, le prolapsus fécal ou génital est l’un des troubles les plus courants liés à la naissance par voie vaginale.

L'exercice est fortement recommandé pour éviter ces problèmes, à la fois avant, pendant et après la grossesse, mais il est également très important de savoir quel type d'exercices est le plus approprié.

Un autre problème lié à l'exercice après l'accouchement concerne le moment où nous pouvons commencer à le pratiquer car, selon certains spécialistes faire de l'exercice pendant les premières semaines après l'accouchement peut encore aggraver le trouble.

Selon le Dr Francisco Milla, responsable des études urodynamiques et de la rééducation uro-gynécologique de l'Hôpital international Xanit de Benalmadena, des exercices physiques insuffisants tels que des sauts ou des abdominaux dans les semaines suivant l'accouchement peuvent provoquer l'effet inverse incontinence chronique

L'essentiel est de faire pendant la grossesse des exercices qui renforcent le plancher pelvien pour arriver dans des conditions optimales au moment de l'accouchement et minimiser ainsi les problèmes futurs éventuels. Les exercices de Kegel sont très simples et efficaces, tout comme la spheroodynamie, le pilates, le yoga et certains exercices réalisés avec des accessoires spéciaux pour améliorer l’élasticité du muscle périnéal.

Pour se mettre en forme après l'accouchement, il est conseillé de faire de l'exercice en combinaison avec une alimentation équilibrée, mais il est déconseillé de se dépêcher. Afin de ne pas mettre notre qualité de vie en jeu, il est préférable d'attendre un peu (cela dépend de chaque femme) pour que le rétablissement soit total.

Il faut également préciser que le type d’accouchement que nous avons actuellement influe grandement sur les souffrances du plancher pelvien, puisqu’une dilatation dans une flaque d’eau et un accouchement en position debout sans épisiotomie, par exemple, contribuent à réduire considérablement l’effort de la région. donner naissance.