Violence machiste: les victimes visibles, les femmes et celles qui n'apparaissent pas tellement dans les statistiques, les enfants

La violence machiste a des victimes directes évidentes: les femmes, mais aussi des victimes qui sont trop souvent exclues sans raison: les mineurs.

Selon les données présentées depuis Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) et ceux partagés par l'ONG Sauver les enfants, Les données sont très solides à cet égard et devraient nous mobiliser pour demander à nos dirigeants de prendre les mesures appropriées le plus rapidement possible en matière de protection des enfants.

Tant pour protéger les victimes les plus visibles, les femmes, que pour protéger avec une efficacité égale les victimes qui n'apparaissent pas tant dans les statistiques: les mineurs.

Les nouvelles données avec lesquelles on travaille proviennent de La nouvelle loi organique 8/2015, qui a modifié le système de protection des enfants et des adolescents en cas de violence sexiste et de violence domestique, les inclut désormais comme victimes directes.

Comme effets de cette nouvelle législation, Les suspensions des droits parentaux pour violence sexiste ont augmenté de 280% seulement au cours du premier trimestre de cette année.

Cependant pour “Sauvez les enfants” ONG centrée sur les besoins et les problèmes des enfants, malgré le changement de réglementation, elles maintiennent que Cette nouvelle loi ne peut être considérée comme un outil adéquat pour répondre aux formes de violence que subissent les enfants dans notre pays.

Des données qui attristent

Les mesures de protection des enfants et des adolescents imposées par la maltraitance des femmes ont été renforcées. Les allégations de violence sexiste ont augmenté de 12% et le nombre de victimes a également augmenté par rapport au premier trimestre de l'année dernière. En ce sens, les données montrent clairement que nous continuons à vivre avec ce fléau.

Les mesures visant à éviter tout danger ou préjudice à l'enfant ont augmenté de 112% et l'abolition du régime de visites a également augmenté de 51%.

Cependant, 71% des enfants tués par leurs parents n'avaient pas encore porté plainte, ni eux ni leur famille.

La CGPJ souligne également ce fait: le faible nombre de plaintes déposées par des proches de victimes de violences sexistes.

Pour l'ONG Save the Children, la protection des enfants est tout simplement "intolérable". Ont dénoncé les insuffisances dans la prévention de la violence à l'encontre des enfants par l'État et a averti que les cas sont cachés et personne ne les dénonce.

Selon Save the Children, les mécanismes de signalement ne sont ni connus ni accessibles aux enfants, d’où l’invisibilité de ce drame, et il n’existe pas non plus de système de collecte de données nous permettant de connaître la véritable ampleur du problème, ce qui devrait nous inquiéter encore plus.

La prévention, la protection, le rétablissement et l'intégration des victimes mineures devraient être une priorité et non pas que la plupart des mesures soient mises en place une fois que l'acte de violence a été commis, forçant la victime à les faire revivre devant les instances judiciaires. et administratif.

Il est clair qu’il reste beaucoup à faire en matière de protection de l’enfance et que l’énorme problème qu'est la violence sexiste dans notre pays se pose.

À la fin de cet article, nous avons parlé de presque 40 femmes tuées par la violence sexiste dans notre pays jusqu'à présent cette année 2016.