Prévention de la dysphonie infantile

La dysphonie infantile est un trouble qui peut être prévenu. La détection précoce et la promotion d'habitudes et de comportements sains chez l'enfant peuvent réduire le degré d'invalidité vocale.

La famille et les éducateurs (généralement le professeur spécialiste de la musique) ont tendance à détecter les problèmes de voix chez l’enfant. Mais tous les enseignants ne considèrent pas une observation systématique de la voix de leurs élèves et de nombreux parents s’adaptent à la voix de leur enfant et ne la voient pas altérée.

Par conséquent, une détection précoce est nécessaire pour aider à identifier les cas de dysphonie chez les enfants.

Les médecins pédiatriques peuvent également être des agents de prévention si, lors de leurs contrôles de santé périodiques de l’enfant, ils explorent la voix des enfants actifs lors d’un processus de référence et de diagnostic à l’otolaryngologue ou au phoniatre en cas d’alerte.

Au cours des premières années de sa vie, le pédiatre doit observer le type de pleurs et les caractéristiques de la voix, en prenant comme signaux d’avertissement:

  • 12 mois: Je pleure brisé
  • 24 mois: pleure voix cassée et éraflée
  • 36 mois: voix rauque, grave et rugueuse
  • 48 mois: voix enrouée, grave, rugueuse. Il revient après les excursions et il faut plusieurs jours pour retrouver la voix
  • À partir de 5 ans: voix enrouée, grave, rugueuse. Il revient après les excursions et met plusieurs jours pour récupérer la voix. L'enseignant spécialiste de la musique rapporte qu'il n'atteint pas les notes hautes. Une tension extralaringienne est observée. (Dans ce cas, la procédure à suivre serait le renvoi au phoniatre ou à l'oto-rhino-laryngologiste)

Si, à l'âge de cinq ou six ans, les caractéristiques vocales de la sonnette ne sont pas normales ou si la famille observe des complications, consultez un médecin spécialiste.

La famille et l’école doivent être les principaux agents permettant d’établir des habitudes saines. Dans la vie quotidienne de la famille et sans modifier de manière significative les programmes scolaires, il est possible d’éduquer les enfants à une culture de la voix saine.